Forrest Gump est un film culte de Robert Zemeckis racontant la vie extraordinaire d’un homme simple d’esprit mais au grand cœur, traversant les grands événements de l’histoire américaine avec innocence, humour et humanité. C’est une ode à la persévérance, à la bonté et au hasard de la vie. Mais pour moi c’est autre chose.
Préparer une exposition, c’est un peu comme un film. Je propose est une fenêtre ouverte sur mon monde intérieur. Je ne parle pas d’une autre dimension, mais plutôt de ce qui se passe dans ma tête avant de le faire.
C’est compliqué pour moi de vous expliquer avec des mots, mais je vais essayer quand même. Une fois qu’on a l’histoire, les grandes lignes du scénario, on réfléchit au casting, à la production et à la distribution.
On a une direction et on essaye de s’y tenir. Ce n’est pas aussi simple, bien entendu… Pour une expo, c’est pareil.
Quand on a le partenaire, le lieu, plus ou moins une ligne directrice, on s’y tient et tout coule de source. Un film que tout le monde connaît… Allez, au hasard (ou presque) : Forrest Gump !
Forrest attend son bus et raconte son histoire à qui veut bien l’écouter. On se projette dans une série de flashbacks qui racontent sa vie trépidante. Au cinéma, on tourne des instants de vie où il se passe quelque chose.
Il faut justifier la présence d’une caméra. Quand Gump se met à courir, on le voit se lancer. Si je le montre dix minutes après, sans contexte, aucun intérêt.
Qu’est-ce que je montre dans cette exposition ? On veut proposer des œuvres récentes, ou qui, mises d’une certaine façon, ont un sens. Je fais une sélection avec le meilleur de moi-même.
Disons que je prends le plus pertinent. Néanmoins, j’ai tendance à répéter à mes étudiants que, même avec un mauvaise histoire, la façon de filmer apporte un soutien à votre propos.
Autrement dit, il faut choisir l’angle de vue pertinent et bien le montrer. Comment vais-je exposer mes œuvres ? Je vérifie l’éclairage, la position du soleil dans la journée, les contre-jours sur les cadres, le parcours et la typologie des visiteurs, la place disponible sur les murs…
Tout cela pour dire quoi ?
Faire un film, comme une exposition, c’est compliqué et nécessite beaucoup de savoir-faire et de préparation. On partage un bout de soi et on souhaite que cela se passe le mieux possible. Ce n’est pas juste montrer des œuvres, c’est les accompagner pour partager dans les meilleures conditions.
Mon objectif est le même que pour un film. Je voudrais que les gens qui sortent de la salle se disent : « Ah, c’était chouette, j’ai passé un bon moment. J’inviterais bien un ami à venir le voir ! »
Pourquoi avoir choisi Forrest Gump comme exemple ? Parce que je trouve ce film intemporel et aussi parce qu’il a changé à jamais mes séances de sport.On finit toujours par me dire : « Cours, Forrest ! » Et moi, ça me fait marrer. Je réponds souvent : merci, mais moi c’est Marco, pas Guuuump.
Chien désigne un animal domestique fidèle, compagnon de l’homme, reconnu pour sa loyauté, son intelligence et sa capacité à protéger ou assister. Il accompagne, réconforte et partage la vie quotidienne. Mais pour moi, c’est autre chose.
Les zoonoses n'est pas un groupe de rock indé, pourtant ça sonne bien !
J’adore mon métier de facilitateur graphique parce que je croise des gens formidables.
Ils parlent de sujets incroyables qui me dépassent complètement.
Je découvre des concepts et j’essaie, le temps d’un travail, de m’approprier et de comprendre déjà de quoi il s’agit.
Lundi 3 novembre dernier, c’était « Une seule santé » ou « One Health ». Autrement dit : associer notre regard sur la santé animale, humaine et environnementale sous un même prisme.
Le temps d’une soirée, quelques experts de la profession se sont retrouvés autour de trois intervenants et de 2 témoignages pour explorer cette notion.
En prenant des notes à ma façon, j’ai découvert, par exemple, que certains animaux peuvent être porteurs de plusieurs virus. Mais qu’il y a peu de chances d’en croiser un sur notre route.
Et aussi que nos chers animaux domestiques, les chats et les #chiens… sont parfois vecteurs de zoonoses eux aussi.
Ils présentent un facteur de risque plus important en raison de leur proximité avec l’humain et de leur environnement.
Pour résumer, je rencontre moins souvent des maîtres qui promènent leur chauve-souris exotique pour lui lancer un bâton dans le parc.
Louve désigne une femelle du loup, animal sauvage vivant en meute, symbolisant souvent la force, la protection et l’instinct. Elle incarne la liberté, la loyauté et la survie dans la nature. Mais pour moi, c’est autre chose.
Depuis le 1er octobre dernier, je bombarde le réseau à ma façon.
Tous les soirs, je prends le temps d’écrire, écrire, écrire…
Et le matin, je trouve un moment pour dessiner, dessiner, dessiner…
Une stratégie de contenu ?
J’essaye juste de maintenir de la régularité.
J’ai décidé d’arrêter de réfléchir…
Je préfère tester et agir directement.
J’ai fait de superbes rencontres,
parlé Mary Poppins, Dragon Ball,
lu un livre d’une autrice qui m’a envoyé une carte postale.
J’ai reçu des likes, des soutiens, de vraies réactions… humaines.
Mon nouvel intérêt se porte davantage sur les commentaires.
Moins de vues et moins de likes qu’au début, mais plus de commentaires.
Engager une discussion, c’est super intéressant.
En fin de matinée, je suis tombé sur un post qui m’a percuté.
Une entrepreneuse qui ne voulait plus travailler avec les hommes.
Elle posait une question différente aux femmes et aux hommes dans son post.
Mine de rien, ça m’a un peu touché et j’ai réagi.
Ça prouve qu’elle fait bien son travail.
J’ai hésité à envoyer mon commentaire car j’avais peur de sa réaction.
Dire ce que l’on pense vraiment dans mes commentaires, ce n’est pas toujours simple.
Pas le temps de jouer un personnage,
les commentaires sont limités.
J’ai dû me restreindre et faire plus court.
Sisi !
J’aurais bien aimé avoir un retour.
Peut-être qu’il arrivera demain, ou en fin de semaine prochaine, ou jamais.
C’est presque bizarre d’attendre comme cela.
Les défis débiles continuent, me prennent du temps et de l’énergie.
Mais le soir, je suis heureux de mettre un point à la fin du prochain post du lendemain.
Et le matin, je me marre en faisant n’importe quoi avec ma caméra.
Ça lance ma journée du bon pied !
Les commentaires font partie du jeu, a priori.
La qualité de mes textes et de mes dessins n’est pas toujours au rendez-vous.
Mes textes sont loin d’être parfaits, mes dessins parfois juste moches.
Mais je ne regrette pas de me montrer tel que je suis.
En vérité, je suis heureux de le faire pour le moment.
Entre deux, je pense à la super lune et je me dis que cette louve qui montre ses dents aux hommes pourrait bien redevenir humaine un jour et répondre à l’homme que je suis.
L’intelligence de l’âme désigne une forme de sagesse intérieure, intuitive et profonde, qui guide les choix, ressent les vérités cachées et comprend ce que la raison seule ne peut saisir. Elle dépasse le rationnel et touche à la perception, à l’empathie et à la conscience. Mais pour moi, c’est autre chose.
Mon crayon est ma casquette dans "Over the top" avec Stalone. Quand il la retourne, il devient une machine ! Quand je commence un dessin, il se passe quelque chose, là-haut…
Ça va être la 35ᵉ vidéo que je tourne où je dessine et essaie de parler en même temps. Je me rends compte que mon niveau de concentration est différent dès que je prends un crayon.
C’est comme un mécanisme que j’active sans même m’en rendre compte. Le ton de ma voix s’apaise d’un coup.
Je parle plus bas, je chuchote presque. (Promis, j’investis dans un micro-cravate dès que possible)
C’est comme si je me concentrais instantanément. C’est même difficile pour moi de penser tout haut.
Il m’arrive, et j’en suis certain, de m’approcher d’une forme de vide intérieur. Comme ces fois où je plonge dans un projet pour ne relever la tête que 5 ou 10 heures plus tard.
Bon, ce n’est pas le cas avec le format “défi débile”, qui doit rester court. C’est sans doute une forme d’intelligence de l’âme.
Ce qui m’anime n’est pas tangible et pourtant se construit de façon intelligente.
Le résultat n’est pas toujours au rendez-vous. Mais si c’était parfait, autant s’arrêter tout de suite. Trois dessins ce matin, des problèmes techniques et de rodage. La reprise est dure.
Champion désigne une personne qui excelle dans un domaine, qui remporte des compétitions ou qui se distingue par ses compétences, son courage ou sa détermination. Il incarne souvent la réussite et l’exemplarité. Mais pour moi, c’est autre chose.
Et j’ai senti mon cœur se réchauffer,
un petit soleil rayonner sur mon visage,
une douce sensation de curiosité m’envahir,
juste en ouvrant cette boîte…
…aux lettres !
ok, j’ai simplement reçu une carte postale.
Mais pour une fois cette boîte à factures a égayé ma journée.
Tant de bonheur avec juste une enveloppe, une carte et un petit mot gentil.
C’est une #championne qui m’écrit.
Je l’ai connue sur ce réseau imprononçable.
Elle parlait de son bouquin qui devait sortir,
Le titre m’a fait rire,
quelques commentaires échangés,
un sujet qui m’intéresse,
et l’autrice m’a convaincue.
Bon, il ne me faut pas grand-chose pour que je craque sur un bouquin de toute façon.
Mes 3 libraires préférées le savent très bien !
(Les Racontars à Saint-Lô, bravo les filles !)
Mais pour une fois, elles ne sont pas responsables.
Me revoilà avec 500 pages à lire.
J’ai failli en parler avec mon #défidébile sur le mot #persévérance.
Mais je n’avais pas encore fini le livre.
Et puis, elle préfère le mot “acharnement”, c’est elle qui le dit !
J’ai un emploi du temps assez chargé en ce moment.
Mais par chance, avec quelques insomnies, je l’ai terminé rapidos.
Je viens de terminer ma première lecture.
Comme c’est fait, je me sers du mot choisi par Sacheen. #34 champion
(merci)
Bravo à toutes ces championnes qui se battent avec DNLP.(*)
Je pense à toutes celles qui mesurent, calculent, attendent, doutent, souffrent, pleurent…
Je vous envoie ce petit mot en espérant vous redonner de l’espoir.
Tout est possible !
…B, ma carte en retour devrait partir demain je pense.
Ton livre, *Dame nature la Pute, est inspirant.
Merci pour ce témoignage porteur de force !
Pour ceux qui lisent jusque-là, moi c’est Marco.
Je fais un peu n’importe quoi depuis un certain temps sur les réseaux,
mais je le fais de mieux en mieux !
Non ?
Je vous propose de faire un article et un dessin sur demande.
Envoyez-moi un commentaire en me taguant et en tapant le mot-clé #defidebile.
Ce sera sûrement la première chose que je ferai du matin, sinon ça marche moins bien.
