Percer
Pendant que la brume s’épaissit et que mes pensées se perdent, j’attends que la lumière vienne percer le voile. Elle ne force rien, elle trouve sa voie, doucement. Comme elle, je cherche une ouverture : un trait, une couleur, un mot. Créer, c’est percer la nuit pour laisser entrer le jour.
Quand la brume m’envahit et que j’ai les idées #sombres, j’attends que l’orage passe.
Le soleil va bien finir par #percer.
Pour traverser ces petites tempêtes, le meilleur raccourci que j’ai pu trouver, c’est le dessin.
Peu m’importe la forme et le temps que cela va me prendre.
Je me retrouve quand je prends des pinceaux, un crayon ou n’importe quoi qui traîne.
Du moment que je crée un truc qui n’existait pas avant.
Je trouve une brèche dans cette grisaille et je me faufile.
Parfois, je perds mon temps et ma vie dans des choses futiles comme écrire ces posts pour ce “défi débile”.
Je travaille ma résistance, renoue avec moi-même et me reconnecte d’une certaine façon avec mon environnement.
Mais il est trop tôt pour le dire.
Ça me rappelle une citation d’un vieux film, The Crow : l’éclaircie vient après la pluie.
Alors j’imagine que dans ces moments-là, on lève tous la tête, non ?
