Mon défi débile – Mon réservoir d’idée, c’est vous !
Chaque jour, j’essaye de produire un dessin avec quelques contraintes :
- Une prise de vue le matin, au réveil. Le café, cela se mérite !
- Ma disponibilité, il va m’arriver de ne pas pouvoir le faire
- Un timelapse de dessin en direct et un montage dans la foulée, vite fait, toujours avec la même recette
Depuis le 1er novembre 2025, c’est vous qui me donnez une direction, ca se passe sur Linkedin, mais vous pouvez aussi bien me l’envoyer par ce formulaire. J’essayerai de tenir les comptes à jour.
La liste de défis à venir :
#39 – Regard
Le formulaire pour ceux qui ne sont pas sur Linkedin. Comme cela pas de jaloux !
Origine de mon Défi Débile : Linktober + Inktober + vidéo tous les jours depuis octobre 2025.
Sans raison particulière, je me donne pour défi de réaliser Linktober et Inktober en même temps : chaque jour, je crée un dessin, un petit texte et une vidéo sur le thème de Inktober. Ce projet est une exploration artistique, un rythme à tenir, une contrainte choisie pour stimuler la créativité et sortir des sentiers habituels.
Ma limite était le 31, sauf que… je trouve cela marrant alors je continue.
Inktober, Linktober et le reste
Inktober, on le doit à Jake Parker, il propose ce type d’exercice depuis 2009. C’est un challenge personnel pour dessiner tous les jours du mois d’octobre. On suit une liste de mots et on poste sur les réseaux.
Quant à Linktober, je dois l’idée à Sacheen Sierro et Bernard Zirnelt qui m’ont proposé d’écrire un post pour LinkedIn tous les jours du mois d’octobre.
À mon avis, seule une pratique quotidienne me permet de le faire. Cet exercice est donc une bonne raison de commencer. Comme je suis un peu tordu, je me suis dit que j’avais besoin de prendre confiance en écriture de me montrer et aussi de pratiquer régulièrement mon dessin.
Je prends cela pour un défi, car ce n’est pas toujours évident de se tenir à une discipline régulière. Vous pouvez donc suivre mon Défi Débile sur ce site, sur LinkedIn, Instagram et YouTube pour le moment.
Comment se passe mon défi ?
En octobre, j’avais une liste et je m’y tenais, c’était facile. Même si j’ai réussi à me planter de mot au début.
Des fois, les traductions de mots ne sont pas parfaites. J’ai bien trouvé la liste en ligne sur le site et les 31 y sont. On commence par « moustache » et cela continue. J’ai dès le début voulu intégrer le fait que je ne sois pas impacté par le temps que cela puisse me prendre au quotidien.
Ce qui me donne, grossièrement, 45 minutes pour le dessin, le tournage, le montage, l’export, la mise en ligne sur les réseaux sociaux. Et je dois avouer que le plus compliqué pour moi, pour l’instant est l’écriture du post.
Au début, j’ai pris de l’avance pour ne pas rester bloqué devant ma feuille. Des idées, ce n’est pas ce qui manque. Au fil des jours, je me rends compte que j’ai réussi à prendre le rythme. La vraie question, c’est plutôt : est-ce que la qualité est toujours là ?
Pour être honnête, je m’en fout un peu. Ce qui compte, c’est faire l’exercice. Certains doivent rigoler en me lisant.
Vers quoi je vais en réalisant ce défi de dessin et d’écriture ?
Je savais que je devais m’occuper du référencement de mon site web ce mois-ci et que j’aurais moins de temps pour dessiner. Du coup, le timing était parfait pour me lancer dans ce défi qui, je le rappelle, ne devrait représenter que 1h30 par jour maximum. Un temps précieux pour moi pour bien rigoler tout seul au minimum et vous partager ensuite ce que je fais.
Professionnellement, c’est peut-être un suicide, mais je ne crois pas. Le nombre d’articles, de posts, de contenu en général est sûrement en train de croître un peu plus tous les jours. Je me suis dit que je n’avais rien à perdre à part mon temps. Même si cette routine représente aussi une forme d’entraînement nécessaire dans ma carrière.
Il y a déjà des résultats sur ma manière de travailler.
J’ai décidé de prendre à bras le corps la prise en charge de mes contenus via Roberta (l’IA). C’est-à-dire que je lui demande juste de corriger mes fautes d’orthographe. J’ai depuis plus de 20 ans un problème pour écrire au clavier. Je tape mal mes mots et cette façon de faire n’est pas naturelle pour moi. Le fait de pouvoir passer à la moulinette mes écrits est un vrai soulagement, et surtout une sorte de déclic pour moi.
Alors oui, ça me fait un peu lâcher prise sur la relecture de mes fautes d’orthographe et ce n’est pas l’idéal pour progresser. Je ne désespère pas de pouvoir y arriver un jour sans trop d’efforts quand il s’agit de taper sur un clavier correctement, et bien je laisse tomber.
J’ai même réfléchi à dicter ce que je voulais mettre dans mes pages, mes articles, pour ensuite le résumer dans un texte via Roberta. Mais je n’arrive pas totalement à m’y faire.
J’ai trouvé autre chose.
J’ai pris une certaine forme de confiance en moi pour parler à la caméra. J’ai perdu des filtres qui m’empêchaient de me montrer, mais j’y ai gagné en confiance personnelle pour me lancer dans cette pratique quotidienne.
Cette routine créative me fait avancer d’une certaine façon. Enfin, elle doit jouer sur ma visibilité sur les réseaux sociaux quelque part. C’est aussi un moment privilégié avec moi-même pour travailler mon illustration. Pas facile d’être artiste indépendant tous les jours.
Une méthode qui prend forme et demande de la pratique
J’ai d’abord établi des listes de tâches à faire dans l’ordre. J’ai simplement écrit sur une fiche ce que j’avais à faire et je m’y suis tenu. Et puis avec la fatigue, j’oubliais ce que j’avais noté, ou je passais trop de temps à relire mes fiches.
Trop scolaire pour moi. Disons que j’ai pris le pli. Le chrono n’était plus nécessaire.
BBB
