Ramène ta rue – Saint-Lô

Un atelier de dessin et d’écriture

Venez avec une photo de votre rue et on travaille ensemble à partir de votre image !

Je vous accompagne pour la dessiner et en parler. L’objectif est de compléter une exposition prévue au mois de Juillet au Lieu-Dix. Je vous montre comment utiliser des crayons de couleurs aquarellables à ma façon. Je prévois de vous faire travailler sur des feuilles de 40 x 40 cm, histoire de changer un peu de format.

L’Atelier Ramène ta rue va se dérouler au Lieu-Dix :
vendredi 28 et samedi 29 juin de 10-12h et 14h-17h
Le Lieu-Dix 10 rue Saint Georges, 50 000 Saint-Lô


Si j’ai assez de monde, le vendredi est pour le dessin et le samedi pour l’écriture.
J’adapterai les horaires en fonction des besoins de chacun du mieux possible.

Vous ne pouvez venir qu’un seul jour ? C’est encore possible, je m’adapte.

Pour réserver : contactez-moi par téléphone : 06 83 74 30 51 ou par mail : bonjour@marcforest.com

Une exposition en juillet

J’expose dans l’espace de coworking en présentant des rues de Saint-Lô tout le moins de juillet au Lieu-Dix. Elles seront en grand format 100 x 100 cm en lavis et certaines en carrés de 40 x 40 au crayon aquarellable.

Plus qu’une simple exposition, c’est aussi un virage dans ma démarche artistique.
Cette nouvelle branche m’offre beaucoup de possibilités.

Une intime conviction

J’ai commencé à réaliser des carrés sur des plages qui ont une signification pour moi. Le Rozel continue à me transporter par sa majesté. Mes tableaux enrichissent mon histoire personnelle, où chaque visite forme des images mentales issues de mes expériences sensorielles et de mes photographies. Mon imaginaire fait le reste.

Le travail des saisons rend ma visite différente à chaque passage. Pour ne rien oublier, je capte des sons, j’attrape des interviews, je prends des notes pour alimenter cette recherche personnelle. De cette façon, je gonfle mes souvenirs pour mieux les retranscrire après un temps de digestion nécessaire.

Pourtant, je suis passé à côté des lieux communs qui ont autant d’interêt que les autres.
Cette conviction me semble de plus en plus palpable.

En passant régulièrement aux mêmes endroits, mon regard évolue, comme les lumières, les sons, les rencontres, les habitudes. Ce sont autant d’angles possibles pour regarder autrement un lieu et prendre le temps de chercher une certaine forme de beauté.

N’importe quelle rue du Japon que je vois me passionne. Car c’est autre chose, un autre monde.
Que pense le Japonais en voyant une rue de Saint-Lô ?

Une éloge du beau ?

Tout ceux qui ont déjà vu des films de vacances ou des soirées diapos savent de quoi je parle. On choisit et on montre les moments les plus heureux, les plus beaux. On se représente le meilleur d’une vie rêvée : des séjours à la plage bidule, du mariage du cousin machin, des premiers pas de la petite, …

Aujourd’hui, tout cela est également partagé sur les réseaux sociaux. Chacun semble tenté de prouver aux autres, sur son fil, une sélection sur leur planète du beau et du bien-pensant. Personnellement, cela m’ennuie.

Étant sur ces réseaux quand même, il m’arrive de tomber sur des lieux anonymes qui me transportent.
Avec un peu de recul, je pense être passé à côté de quelque chose. Savoir regarder ce qui se trouve devant soi.

Si vous lisez ces lignes devant un arrêt de bus, ou dehors, prenez le temps de regarder, vraiment, ce qui se trouve devant vous. Vous verrez, vous pourriez découvrir quelque chose d’intéressant.

3 passantes dans une rue de Saint-Lô

L’ordinaire, une source inépuisable

J’ai souvent selectionné des coins de nature au détriment de l’urbain.
Pourtant, à bien y regarder, chaque lieu et chaque habitant a quelque chose à raconter.
Depuis un certain temps, je cherche du beau dans les moindres recoins de mes balades en ville.

Une ville n’existe que par ses rues anodines, parfois silencieuses.
Elle porte en elle une histoire, des relations de voisinages, des heures creuses et pleines.
Tous ces petits détails sont à observer minutieusement pour en extraire une sorte de mémoire.

Tout cela me semble bien plus important que mes souvenirs rêvés.

en levant la tête on aperçoit les balcons dans cette rue et un bout de Notre Dame de Saint-Lô

Ramène ta rue : une étape

Je pense que c’est un début, d’une démarche sous-jacente qui me passionne. Sortir du soi pour s’intéresser aux autres et à leur vision.

Une rue porte en elle plein de réminiscences. Il ne reste plus qu’à trouver des interprètes.
Ce projet d’atelier « Ramène ta rue » devrait me permettre de rencontrer des gens, avec leur histoire et leur rue. Et si cela ne se fait pas cette fois-ci, j’irai vers eux pour gratter soigneusement ce qu’ils ont à me raconter.

Cette nouvelle démarche va me pousser à me pencher sur l’urbain, l’humain et tout ce qui s’agite autour de nous sans le savoir. Porté par mon envie de dessiner et celle de retranscrire une sensation plus distinctement sur la toile. J’espère impulser cette nouvelle dynamique pour faire de l’ordinaire quelque chose de beau !

Je lance à la fin du mois mon premier atelier « Ramène ta rue » pour donner envie à d’autres personnes de travailler le dessin et le verbe, pour parler de sa rue dans une belle salle créative.